Le syndrome du choc toxique (SCT) est une pathologie infectieuse grave causée par des toxines libérées par des bactéries.
Une fois dans l’organisme, ces toxines vont passer dans la circulation sanguine et atteindre d’autres organes, comme les reins, le foie ou encore les poumons.
Le SCT staphylococcique est aussi appelé syndrome du choc toxique lié aux règles. En effet, ce dernier survient généralement de la mauvaise utilisation d’une protection périodique interne, le plus souvent des tampons, même si la bactérie ou la toxine n’est heureusement pas amenée par ces dispositifs. Le staphylocoque doré est effectivement naturellement présent dans la flore vaginale (ou microbiote) de 20 à 30 % des femmes, sans que cela ne leur occasionne de symptôme en temps normal. Mais du fait d’un milieu de culture propice lié au sang stagnant, la toxine peut proliférer, passer dans la circulation sanguine et créer ce syndrome du choc toxique.
Quels sont les symptômes à connaître ?
Les principaux symptômes du syndrome du choc toxique sont les suivants :
- une fièvre soudaine ;
- des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) ;
- sensation de malaise ;
- une éruption cutanée ressemblant à un coup de soleil ;
- des douleurs musculaires.
Face à de tels symptômes, il est conseillé d’agir vite, en retirant le tampon, la coupe menstruelle ou tout autre dispositif vaginal, et de consulter de toute urgence.
Comment l’attrape-t-on et comment l’éviter ?
Outre les tampons et les coupes menstruelles, souvent pointés du doigt, à raison, dans la survenue d’un SCT, il semble que certains contraceptifs intravaginaux, tels que le diaphragme, la cape cervicale ou l’éponge contraceptive, favoriseraient également le risque de choc toxique en cas de mésusage.
Des cas de syndromes de choc toxique non liés aux règles ou à la contraception sont également possibles, quoi qu’encore plus rares. Ils surviennent notamment à la suite d’infections cutanées, de brûlures, de plaies, d’une intervention chirurgicale ou encore, après un accouchement.