Son origine
Le flexitarisme a émergé aux Etats-Unis dans les années 90, lorsque Mark Bittman, un journaliste du New-York Times, a tiré la sonnette d’alarme sur la trop grosse consommation en viande des Américains, évoquant notamment l’impact des gaz à effet de serre des ruminants sur la planète. Après avoir écrit plusieurs ouvrages sur le thème, ce dernier s’est battu sur les plateaux de télévision dans les années 2000 pour éveiller les consciences.
Le flexitarisme, bien moins contraignant que le végétarisme, semblait ainsi être une bonne façon d’assurer la transition entre une alimentation très carnivore et une alimentation omnivore provenant d’une agriculture raisonnée.
Les flexitariens le sont généralement pour des raisons touchant au bien-être animal, à la santé ou dans une démarche écologique. La diminution de consommation de viande aurait également un impact positif sur la prévention de certains cancers de la sphère digestive (notamment le cancer du côlon).
Tous les groupes d’aliments sont consommés, c’est la fréquence de consommation qui va varier : les céréales, fruits et légumes, produits laitiers et matières grasses seront consommés chaque jour tandis que les viandes et poissons seront occasionnels.
Les avantages
En 2006, la vaste étude européenne EPIC a démontré qu’une trop forte consommation de viande augmentait les risques de développer un cancer du côlon. Les gens qui vont manger trop gras ou sucré vont aussi s’exposer à des risques cardiovasculaires et au diabète.
Les recommandations actuelles de l’OMS sont de consommer de la viande rouge deux fois par semaine. Le flexitarisme serait donc proche des préconisations actuelles en termes de prévention cardiovasculaire.
Mais l’apport moindre en protéines animales doit être complété par un apport plus important en protéines végétales pour arriver aux recommandations, qui sont de 1 gramme de protéines par kilo de poids et par jour.