Un besoin biologique

Les chercheurs sont nombreux à appuyer la théorie que la sieste est issue d’un rythme biologique inné chez les mammifères, dont l’humain. Entre 14 h et 15 h, une importante somnolence se fait généralement sentir, accompagnée d’une diminution significative de la vigilance. Cette fatigue soudaine survient autant chez les gens en manque de sommeil que chez ceux qui sont bien reposés. Afin de contrer cette baisse d’énergie, il serait profitable de dormir durant une dizaine de minutes.

Quand et comment faire la sieste ?

Il n’est pas évident de s’endormir à la demande, mais se relaxer suffit pour récupérer.

Il n’existe pas de durée-type pour la sieste : certains professionnels de santé la conseillent de courte durée (de 10 à 20 minutes) pour ne pas perturber le sommeil nocturne. Cependant, le nombre de siestes et leur durée dépendent de critères individuels : emploi du temps et préférences de chacun.

Côté horaires, faites la sieste entre 12 et 15 heures, alors que la vigilance de l’organisme baisse naturellement. Pour éviter de la prolonger, utilisez un réveil.

Si vous ne pouvez pas vous allonger vous pouvez rester assis le dos droit, si possible adossé, la tête appuyée en arrière ou au contraire penchée en avant.

Les bienfaits de la sieste

La sieste a de nombreux bénéfices :

  • Réduit le stress
  • Améliore la mémoire et la concentration
  • Libère la créativité
  • Rééquilibre le fonctionnement nerveux.

Ainsi faire une pause de quelques minutes permet de rester dynamique en rechargeant efficacement les batteries.

Pour les adultes, c’est un excellent moyen de recouvrer un manque de sommeil (nuit précédente agitée, travail à horaires décalés, heure du coucher très tardive, etc.). Elle n’est donc pas réservée aux enfants et aux personnes âgées.