Imaginez : c’est le mois de juillet et la chaleur du soleil d’été vous écrase. Vous n’attendez qu’une chose, c’est de partir en vacances, dans une autre ville ou une autre région, et d’oublier la réalité de la vie quotidienne, en profitant d’un environnement différent, sans vous souciez du travail ni de vos obligations.
Vous patientez devant la porte d’embarquement et, après une petite attente, vous entendez par le haut-parleur : « Vol 914 à destination de Miami, prêt pour l’embarquement. » Avec vos vacances déjà en tête, vous montez dans l’avion et prenez place à votre siège. Pendant le vol, vous profitez de la belle vue, mais vous découvrez soudain que vous avez franchi les frontières des Etats-Unis. « Que se passe-t-il et où allons-nous ? » C’est exactement ce qu’ont pensé les passagers du vol 914 de New York à Miami le 2 juillet 1955…
Vol Pan American 914
Le 2 juillet 1955, 57 passagers se trouvaient à bord du vol 914 de Pan American Airways à destination de la Floride. Les passagers attendaient avec impatience la chaleur du soleil d’été des côtes de la Floride, où ils passeraient leurs vacances. Le commandant de bord informa les passagers des conditions dans lesquelles ils allaient voler.
Le temps était excellent et le décollage se déroula sans encombre. Après trois heures, ils atterriraient et leur voyage de New York à Miami serait terminé. Pourtant, les choses n’allaient pas se dérouler comme prévu… Continuez à lire pour découvrir ce qu’il s’est passé.
Perte de contact
En regardant par la fenêtre, les passagers pouvaient profiter de la belle vue du ciel. Il y avait des nuages, des paysages, mais ils ne pouvaient apercevoir aucun aéroport à l’horizon. À l’aéroport de Miami aussi, les gens s’agitaient. Le contrôle du trafic aérien n’avait reçu aucun signal du vol 914. L’heure prévue d’atterrissage de l’avion de New-York à Miami était dépassée depuis longtemps…
Le contrôle aérien décida de contacter des collègues à New York. Ils reçurent un message inquiétant : « Le vol 914 a décollé, mais a disparu du radar au milieu des airs… ». Les deux tours du contrôle aérien essayèrent d’entrer en contact avec les pilotes, mais en vain. Tout indiquait que l’avion ne reviendrait pas ou n’atterrirait pas à sa destination. Puis quelque chose d’étrange se produisit…
Des équipes de recherche à la rescousse
Immédiatement, plusieurs équipes furent déployées pour connaître la position exacte de l’avion. Il ne fallut pas longtemps avant que les premières hypothèses ne soient formulées. Une grande partie du trajet de l’avion se faisait au-dessus de l’océan Atlantique. Il était très probable que l’avion se soit écrasé à cet endroit…
Plusieurs équipes de secours furent envoyées dans l’eau pour trouver des traces de l’avion disparu. Les garde-côtes fouillèrent, quant à eux, toute la côte. Malheureusement, après plusieurs jours de recherche, ils ne trouvèrent aucune trace de l’appareil de Pan American Airways.
La thèse de l’accident
L’hypothèse que 61 personnes (passagers et équipage) aient disparu et s’étaient peut-être même écrasées semblait être devenue l’effroyable réalité. Bien que la thèse de l’accident n’ait jamais pu être confirmée, des mois plus tard, une annonce officielle indiqua que les passagers et l’équipage (pilotes et hôtesses de l’air) à bord avaient péri dans un accident d’avion. C’était tragique, mais, après tout, rien n’était sûr jusqu’à preuve du contraire.
Les proches des victimes ne purent jamais savoir ce qui était arrivé à leurs amis et/ou aux membres de leur famille. Ils furent complètement dévastés par la nouvelle disant que leurs proches étaient probablement morts. Le besoin d’une explication ou d’une preuve s’imposa au fil des années. Il fallut attendre 37 ans avant que quelque chose ne se produise, une chose qui allait choquer le monde.
Un point sur le radar
Le 21 mai 1992, 37 ans plus tard, l’équipe de l’aéroport de Caracas, au Venezuela, vivait une matinée tranquille et calme. Le contrôleur aérien Juan commençait sa journée par une tasse de café tout en prenant place à son bureau. Juan vérifia les vols réguliers et reçut quelques petites remarques sur les avions en route vers l’aéroport. Puis quelque chose de bizarre se produisit. De nulle part, un point en plus apparut sur le radar.
Juan était choqué et ne savait pas quoi faire de cette étrange information. Il regarda le radar plusieurs fois, cligna des yeux et se demanda encore et encore s’il n’avait pas fait une erreur. Juan appela ses collègues et il s’avéra qu’il avait raison. Le point sur le radar était en effet apparu soudainement. Il semblait s’agir d’un avion ordinaire, mais lorsque l’appareil s’approcha, Juan et ses collègues firent une découverte choquante.
Un avion du passé
Il s’agissait d’un très ancien avion de ligne à hélices qui n’était plus utilisé pour les vols commerciaux. Juan et ses collègues se rassemblèrent à la fenêtre de la tour de contrôle et assistèrent à ce spectacle, complètement stupéfaits. Les choses devinrent encore plus étranges lorsqu’ils reçurent un appel de l’avion…
« Où sommes-nous ? », demanda la voix. Juan répondit, alarmé : « Aéroport de Caracas, quelle est votre destination ? » Tout semblait calme de l’autre côté, toute l’équipe du contrôle aérien restait en suspens. « Le vol Pan Am 914. Au départ de New York et en direction de Miami. Nous avons 57 passagers à bord et 4 membres d’équipage. »
Mauvais endroit, mauvais moment
La stupéfaction au contrôle du trafic aérien ne cessait de croître. Que faisait ce vol si loin de sa destination initiale ? Comment était-il arrivé ici ? Autant de questions que Juan ne cessait de se poser dans sa tête. L’homme se ressaisit et garda le contact avec le vol 914…
« Pourriez-vous me donner plus d’informations, s’il vous plaît ? » Après un court instant de silence, l’équipage de l’avion donna plus d’explications : « Notre vol devait atterrir à l’aéroport de Miami, à 9h55 le 2 juillet 1955. »
Plein de questions
L’équipe de contrôle aérien était stupéfaite, cela ne pouvait pas être vrai. La confusion et le silence envahirent la tour. Pour Juan, c’était comme un rêve très étrange. Il y avait tant de questions qu’ils voulaient poser, mais l’avion se rapprochait de plus en plus. Il fallait d’abord dégager la piste pour que l’équipage puisse se poser en toute sécurité. Les questions ne tarderaient pas à suivre.
Les agents de piste au sol furent immédiatement chargés de se préparer à accueillir les passagers et l’équipage. Heureusement, l’avion put atterrir en toute sécurité et un premier poids se retira des épaules de Juan. Mais quelque chose le travaillait encore, il ne pouvait pas rester sans réponse. Il décida de recontacter l’équipage dans le cockpit une fois l’avion au sol, sain et sauf : « Savez-vous que nous sommes le 21 mai 1992 ? »
Grosse erreur
Il y eut alors un silence glacial et Juan ne tarda pas à réaliser qu’il avait fait une grosse erreur. Alors que les agents au sol s’approchaient de l’avion, le pilote, à présent très confus, émit des sons à travers la radio. « Qu’est-ce-que vous dites ? », cria-t-il. Juan entendit à sa voix que le pilote ne se sentait pas bien, la sécurité devait se diriger vers l’avion le plus vite possible pour escorter les passagers en toute sécurité à l’extérieur. La sécurité se précipita rapidement vers l’avion, puis le pilote fit quelque chose que personne n’attendait…
Des cris et des mouvements de panique provenant du cockpit furent entendus à travers la radio : « Non ! N’approchez pas, dit le pilote, on part tout de suite ! ». En un rien de temps, les moteurs furent remis en marche. Sans autorisation ni supervision du contrôle aérien, la situation pouvait devenir très dangereuse. Sans aucune communication, l’avion roula jusqu’à la piste. Il était clair que le pilote voulait redécoller.
Reparti comme il était apparu
Juan essaya avec toute sa force de persuasion d’arrêter le pilote, la situation pouvait devenir très dangereuse si l’avion partait sans aucune instruction. Malheureusement, tous ses efforts restèrent vains, l’avion roula vers la piste où il allait décoller. Il n’y avait plus aucune communication de la part du cockpit, l’avion accéléra encore et s’éloigna de l’aéroport vénézuélien.
L’avion pouvait être suivi sous forme de point sur le radar, mais il ne fallut pas longtemps avant que l’avion ne disparaisse. Juan et ses collègues étaient complètement dépassés par ce qui venait de se passer. Les mots ne pouvaient pas décrire ce qu’ils ressentaient : c’était si étrange. Ils avaient vu arriver de nulle part un avion de ligne obsolète et, avant qu’ils n’aient pu faire quoi que ce soit, l’avion était déjà reparti. C’était presque comme si tout le monde dans la tour avait eu une hallucination. Ce qui se passa ensuite choqua le monde entier.
Où se trouve le vol 914 ?
Avant ce jour, rien d’autre n’avait été signalé en provenance de l’avion. C’était comme si toute cette scène avait été une hallucination. La crédibilité de l’histoire s’estompa rapidement. On ne lisait plus les journaux qui avaient couvert l’histoire et on ne croyait plus les personnes qui prétendaient savoir quelque chose. Les questions continuaient tout de même à circuler : où se trouve le vol 914 ? Comment les personnes à bord avaient-elles pu survivre pendant 37 ans ?
Des millions d’historiens et de personnes intéressées examinèrent de près cette histoire. Sans aucune trace ni aucun indice, si ce n’est les témoignages de quelques personnes, ils partirent à la recherche de la vérité. Certains médias américains affirmèrent que l’avion était retourné à New York, où les passagers, après avoir été interrogés pendant des heures, avaient retrouvé leur famille…
Théories
Les passagers ne semblaient pas être conscients d’avoir vécu un quelconque accident ni avoir vieilli au cours de ces 37 années passées. Bien que l’histoire des médias ait été crue par de nombreux Américains à l’époque, elle a également été beaucoup remise en question.
Les adeptes de la théorie du complot avaient une autre explication sur la disparition du vol 914 et sa réapparition 37 ans plus tard. Pour eux, tout venait d’un trou de ver, qui permettrait de voyager plus vite que la lumière dans l’espace, un soi-disant « raccourci » dans l’univers. Cela pourrait expliquer le voyage dans le temps que cet avion a effectué. Cette théorie a également fait l’objet de nombreuses critiques. Aucune preuve tangible, à l’exception d’un calendrier de l’année 1955, n’a été trouvée à l’aéroport du Venezuela. Il y avait cependant une autre explication…
Triangle des Bermudes
Selon les critiques, le triangle des Bermudes pourrait expliquer la disparition de l’avion. Le battage médiatique autour du triangle des Bermudes remonte à une série de disparitions inexpliquées de navires et d’avions. Cette mystérieuse étendue d’eau dans l’océan Atlantique aurait fait disparaître de nombreux avions au fil des années, les cas les plus récents ayant eu lieu en 2017. Cependant, il y a très peu d’éléments attestant que le vol 914 ait disparu puis réapparu à cause du Triangle des Bermudes… Les enquêteurs étaient-ils loin de la vérité ?
De plus en plus d’histoires sur le vol 914 de New York à Miami furent publiées. Mais la diversité des scénarios fut loin de contribuer à trouver la vérité. Le calendrier trouvé sur la piste d’atterrissage fut également remis en question. Certaines personnes pensaient que des extraterrestres étaient à l’origine de ce voyage dans le temps. Malheureusement, personne ne put confirmer ou infirmer ces histoires. Jusqu’à un certain jour…
La vérité
En 1985, quelques années avant que l’avion disparu n’atterrisse au Venezuela, cette histoire avait déjà été publiée dans le Weekly World News. Lorsque cette histoire fit la une, une photo de Juan avait été publiée. En 1992, lorsque l’avion avait « soi-disant » atterri, l’histoire fut publiée à nouveau par le même journal. Cette fois, avec une nouvelle date et une photo d’un autre Juan. Tout indiquait que cette histoire était un canular…
De plus, il n’y avait pas de témoins, pas de preuves tangibles et le journal était connu pour publier de fausses nouvelles. Comment l’histoire avait-elle pu prendre une telle ampleur en 1992 sans que personne ne se rende compte qu’elle avait été déjà publiée auparavant ?
Était-ce vrai après tout ?
L’histoire de 1992 eut plus d’ampleur qu’en 1985 car Internet était alors devenu accessible à de nombreuses personnes. L’histoire refit surface plusieurs fois en ligne. Les conspirationnistes s’étaient penchés à nouveau sur cette histoire et, au fil des années, de plus en plus de détails furent ajoutés. Aucune preuve montrant que cette histoire était vraie n’a jamais été trouvée. Cependant, il y a quelques années, quelqu’un a prétendu avoir rassemblé de vraies preuves…
Sur une chaîne YouTube qui tente de trouver la vérité sur des phénomènes surnaturels, il a été question du vol Pan Am 914. Dans cet épisode, l’enquêteur tenta de rassembler toutes les preuves liées à ce mystère. Bien qu’il ait eu du mal à croire à cette histoire, il trouva des détails fascinants provenant de diverses sources, comme le calendrier, les rapports de vol et d’autres documents liés à la disparition du vol 914…
Vers l’inconnu
Jusqu’à ce jour, la disparition et la réapparition du vol 914 n’ont jamais été prouvées. Les « preuves tangibles » sont, encore aujourd’hui, toujours manquantes et en raison des preuves contradictoires, il est plus probable que cette histoire soit un canular…
Ce mystère de la disparition du vol Pan American n’est pas le seul mystère de l’aviation de notre époque. Alors que de nombreux mystères d’avion tels que cette histoire restent non résolus, l’histoire du vol 571 de l’armée de l’air fut résolue et s’avéra finalement vraie. L’histoire de cet avion qui avait disparu pourrait vous surprendre.
Une incroyable histoire de survie
C’était le 13 octobre 1972. 54 personnes embarquèrent sur un vol charter à l’aéroport d’Argentine, à destination du Chili. Une équipe de rugby, qui avait embarqué sur le vol, se préparait pour son match de rugby à Santiago. Ils ne pouvaient pas imaginer que ce vol se solderait par un accident d’avion et une incroyable histoire de survie dans laquelle ils joueraient le rôle principal…
Peu après le départ du vol d’Argentine, de fortes turbulences furent ressenties. Les premières minutes, cela ne sembla pas trop grave, jusqu’à ce que les turbulences s’aggravent. Les occupants s’agrippèrent à l’accoudoir de leur siège, sentant la panique monter. Des cris et une panique féroce envahirent tout l’avion. Peu de temps après, l’avion s’écrasa et les bagages commencèrent à pleuvoir. Comment pouvait-on survivre à un tel accident ?
La chance de survivre
Seuls 16 passagers purent survivre à l’accident. Ils ouvrirent les yeux, certains étaient blessés, d’autres n’avaient pas survécu à la chute de l’appreil. Autour d’eux, il n’y avait que des montagnes, pas d’animaux et pas de végétation. Il faisait extrêmement froid dans les Andes où l’avion s’était écrasé. Avec des températures avoisinant les -30 degrés, les chances de survie étaient de plus en plus minces.
Les passagers survivants avaient trouvé quelques bouteilles de vin, un peu de nourriture, mais pas assez pour survivre longtemps. Ils se trouvaient au milieu des Andes et il était presque impossible de trouver de l’aide dans cette région. Juste après l’accident, le service chilien de recherche et de sauvetage aériens (SARS) fut informé de la disparition du vol. Quatre avions recherchèrent de l’après-midi jusqu’à la nuit tombée, mais en vain. Comment les passagers purent-ils survivre avec un froid glacial et presque aucune nourriture ?
Fin des recherches
Il faisait froid et la nuit était tombée. Les circonstances étaient loin d’être idéales pour retrouver l’avion et les éventuels survivants. Après avoir recherché durant des heures, les équipes de secours conclurent qu’il n’y avait aucun espoir et mirent fin aux recherches. Elles espéraient trouver les corps en été, lorsque les conditions météorologiques seraient meilleures. Ce que les équipes de sauvetage ne savaient pas, c’est qu’il y avait des survivants…
Dans un acte de bravoure remarquable, deux hommes de l’équipe de rugby décidèrent de chercher de l’aide. C’était leur seule chance de survivre. Après presque deux mois, le 12 décembre 1972, les deux hommes commencèrent leur voyage. Ils escaladèrent une montagne escarpée dans le froid glacial. C’était une situation extrêmement dangereuse…
Rechercher de l’aide
Au total, ils avaient grimpé pendant plus de 10 jours pour trouver de l’aide. Sans nourriture et sans équipement pour escalader les montagnes, leur voyage devenait de plus en plus difficile. Pendant ce temps, les passagers qui se trouvaient encore près de l’avion, étaient toujours blessés et avaient besoin d’une aide médicale d’urgence. Les secours étaient-ils en route ?
Les deux hommes étaient extrêmement fatigués, mais ils refusèrent d’abandonner. Après avoir marché pendant des jours, ils aperçurent trois hommes à cheval traverser une rivière. « S’il vous plaît, aidez-nous ! » crièrent-ils. Mais les hommes à cheval étaient trop loin. Un des hommes les remarqua et a cria « Demain ». Cette rencontre allait finalement mener à un sauvetage, 72 jours après le crash… 16 d’entre eux avaient survécu, bien que certains furent gravement blessés. Contrairement au vol de Pan American Airways, cette histoire avait suffisamment de preuves pour révéler la vérité.