Si certaines peurs sont fondées, comme la peur de l’avion, la peur de se noyer ou encore la peur des araignées, d’autres sont bien moins faciles à comprendre. Découvrez vite les 20 pires phobies que le monde connait. Vous serez vraiment surpris par certaines d’entre-elle.
Arachibutyrophobie : la peur d’avoir du beurre d’arachide collé au palais
Ce n’est jamais agréable pour personne, mais certains vont jusqu’à en développer une véritable phobie. Ceux qui en souffrent peuvent parfois tolérer en consommer de petites quantités, mais d’autres fuient les produits contenant de l’arachide, comme les sauces ou la crème glacée.
Cela peut être lié à d’autres craintes de textures collantes ou de peur d’étouffement. Bien que cette phobie ne soit pas forcément nocive ou dangereuse, elle peut potentiellement être frustrante pour la personne phobique.
La personne phobique peut ressentir une forte réaction au stress, notamment des nausées et des vertiges.
L’aquaphobie : la peur de l’eau
L’aquaphobie peut se définir comme une peur irraisonnée et excessive de l’eau. Selon les personnes, cela ne concerne pas uniquement les grandes étendues d’eau profondes comme les lacs, la mer et les océans.
Dans les formes les plus sévères, même l’eau dans une baignoire ou simplement la pluie peuvent en effet déclencher une vive anxiété. Les aquaphobes peuvent également être effrayés d’être éclaboussés par surprise, refuser de placer leur visage sous le jet d’eau de la douche ou se sentir angoissés à la simple évocation de l’eau.
Phobophobie : la peur d’avoir peur
La peur est une émotion tout à fait naturelle bien que pas très agréable, qui a pour objectif de nous protéger en cas de danger. Le cerveau va libérer des hormones du stress pour permettre à notre corps de réagir de la meilleure façon possible selon le danger avec trois options : l’immobilisation, la fuite ou la lutte.
La phobie, qui est une peur exacerbée, est due à un bug lors de la transmission de l’information quant au danger dans le cerveau, ce qui entraîne une mauvaise réaction du corps.
Butyrophobie : la peur du beurre
Pour les butyrophobes, il est hors de question de consommer du beurre. Il peut s’agir d’un dégoût ou d’une crainte absolue de manger du beurre. Même si le butyrophobe n’est pas allergique au beurre, il ne supporte pas la vue du beurre. Même si la butyrophobie fait partie des phobies les plus absurdes, elle ne reste pas moins handicapante pour la personne qui en souffre.
Pour surmonter et soigner les phobies, la seule solution la plus adaptée reste le suivi psychologique qui se base sur une thérapie cognitive et comportementale. Il s’agit d’une thérapie qui permettra au patient de bénéficier d’un accompagnement et de l’aider à modifier ses pensées et ses comportements face à la phobie.
Pour passer certaines étapes, le psychothérapeute peut prescrire à son patient butyrophobe un traitement anxiolytique et antidépresseur.
Carminophobie : la peur des gaz dans le colon
Elle se manifeste par une crainte exagérée d’avoir des gaz. Si dans notre société, le pet est associé à un manque de contrôle de soi et à quelque chose de sale et grossier, chez un phobique, même dans un milieu plus personnel, le pet est un vrai tabou.
Le phobique en fait parfois une obsession et les gaz deviennent sa principale préoccupation. Sa nourriture peut même s’en trouver modifier. Il peut également prendre certains médicaments pour atténuer les gaz, et cela sans aucun avis médical.
Basophobie : la peur de marcher
La peur de marcher et de tomber en public peut paraître étrange, mais elle est bien réelle, et l’impact qu’elle procure aux personnes qui en souffrent est très fort. En cas de phobie extrême, les personnes limitent leurs déplacements au maximum en s’isolant du monde extérieur et de la société en restant chez elles.
Cette phobie est souvent accompagnée de la sensation de ne pas marcher normalement et donc d’attirer l’attention de façon malveillante, ce qui provoque un risque de chute important.
Le cerveau de la personne basophobe détecte donc un danger potentiel, et envoie des signaux d’alerte au corps et à l’esprit. La peur de marcher et de tomber se déclenche alors, jusqu’à prendre le contrôle de la pensée et à empêcher les déplacements hors domicile. D’ailleurs, se déplacer dans son logement peut également être une source d’angoisse.
Pantophobie : la peur de tout
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Le pantophobe est incapable d’éprouver la moindre satisfaction, même dans les plaisirs simples de la vie. Il se replie sur lui-même et à des difficultés à nouer des relations sociales. Pour s’en sortir, le pantophobe devra s’engager dans une thérapie analytique, parfois accompagnée d’un traitement anti-dépresseur.