1. Le lait
Les animaux producteurs de lait (vaches, chèvres, brebis…) non bio sont nourris avec du fourrage et des céréales non bio et donc contenant souvent des résidus de pesticides. Et puisque certains de ces animaux sont régulièrement traités par antibiotiques afin de les prévenir au maximum des maladies, des résidus de se retrouvent dans le lait, et par extension, dans les produits laitiers.
Ainsi, les produits laitiers contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. De plus, des résidus d’hormones se retrouvent inéluctablement dans le lait et les produits laitiers. Une bonne raison pour changer ses habitudes et passer au bio.
2. Les fruits : pommes, fraises, pêches, raisin
Les pommes non bio subissent en moyenne 36 traitements chimiques ! Et comme la peau concentre de nombreux bienfaits, il est dommage de la retirer. Il est reconnu qu’elle aide notamment à prévenir les risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires.
Les fraises sont, elles aussi, infestées de pesticides : 70 % des barquettes de fraises non bio contiennent des pesticides perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire des molécules qui perturbent le fonctionnement de l’organisme et peuvent provoquer des cancers.
Les pêches contiennent très souvent du captane et de l’iprodione, deux polluants qui ont, eux aussi, été associés au cancer. 73 % des pêches dépassent les limites de pesticides autorisées par les normes européennes.
Le raisin est un fruit très sensible aux attaques des insectes et champignons, et il contient donc énormément de pesticides et fongicides. Or, c’est un fruit qui ne s’épluche pas : il est donc particulièrement important de le choisir bio. Et ces substances chimiques peuvent aussi se retrouver dans le vin.
3. Les œufs
Le risque premier avec les œufs qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique est la contamination par la salmonelle, une bactérie présente dans les déjections animales pouvant provoquer une intoxication alimentaire, la salmonellose. Les poules élevées en plein air présentent moins de risques d’être porteuses de la bactérie que leurs congénères élevées en cage dans des conditions sanitaires souvent déplorables. Par chance, les œufs font partie des aliments que les Français préfèrent acheter bio.
Pour s’y retrouver facilement, les œufs vendus dans le commerce présentent un code chiffré, imprimé sur la coquille. Pour info, le code des œufs BIO commence par 0, celui des œufs de poules élevées en plein air commence par 1, celui des œufs de poules élevées au sol commence par 2, celui des œufs de poules élevées en cage commence par 3. Il est préférable pour votre santé et pour le bien-être des animaux de choisir en priorité des œufs de poules élevées en plein air ou bio.
4. Le bœuf et le poulet
De la même façon que pour le lait, on retrouve dans la viande en général et le boeuf en particulier des résidus de pesticides (14 fois plus que dans les végétaux en raison du phénomène de biodiversité) et d’antibiotiques. En effet, pour que les vaches résistent aux maladies et grandissent vite, les élevages standard leur administrent des doses d’antibiotiques et d’hormones, nocives pour notre santé (encore une fois des perturbateurs endocriniens).
La viande de bœuf bio, bien que beaucoup plus chère, est bien meilleure pour la santé car les animaux sont nourris avec plus d’attention et de soin. Même problème pour le poulet que pour le bœuf : les poulets issus de l’élevage conventionnel reçoivent des antibiotiques et des hormones, qui se retrouvent ensuite dans sa chair. Cela a aussi pour impact d’augmenter notre résistance aux antibiotiques.
5. Les légumes : salade, pommes de terre, poivron, concombres, épinards et céleri
La salade contient un taux affolant de pesticides. Les deux tiers des salades contiennent des perturbateurs endocriniens. 16% d’entre elles contiennent même des substances chimiques interdites en France.
Les pommes de terre contiennent encore des pesticides à 81% même lavées et épluchées. Contrairement aux idées reçues selon lesquelles, puisqu’elle est enfouie dans le sol, la pomme de terre est à l’abri des pesticides, cet aliment fait partie des plus touchés par les pesticides. En effet, en agriculture conventionnelle, celle-ci est traitée par des fongicides, des herbicides et par des traitements chimiques qui empêche qu’elle ne germe après la récolte.
Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides durant sa croissance. Les plis caractéristiques de ces aliments offrent des recoins où les résidus chimiques sont susceptibles de s’accumuler. Or c’est un légume qui est généralement consommé avec la peau.
Le céleri est aussi un légume largement arrosé aux produits chimiques. Comme il pousse à l’automne, il est sujet à un climat venteux et pluvieux qui favorise le développement des bactéries et des champignons. C’est pourquoi l’agriculture conventionnelle utilise massivement des anti-bactériens et des fongicides dont des résidus risquent bien de se retrouver dans votre assiette.
Les concombres et les épinards affichent également un taux particulièrement élevé de pesticides.