Le tatouage blanc est plus minimaliste et chic qu’un tatouage multicolore, et l’idée d’une encre blanche est plus originale que du noir, vu et revu. L’ensemble est plus discret qu’un tatouage lambda, donc peut-être plus rassurant si on hésite à sauter le pas. A priori, le tatouage blanc a donc tout bon… Pourtant, il multiplie les inconvénients.
Si les tatouages à l’encre blanche sont bien moins connus que ceux en couleurs ou en nuances de noir c’est qu’ils ne remportent pas les suffrages des tatoueurs : l’encre ne tient en effet pas aussi bien que celles des tatouages plus classiques. L’encre se fixant mal dans l’épiderme, elle peut rapidement, selon la peau, virer au jaune ou carrément devenir transparente. De quoi rebuter nombre de professionnels.
Dernier point important : les tatouages blancs tendent à rentrer la peau boursouflée, ce qui fait apparaître le tatouage en relief comme après une scarification. Pour le côté glam’, on repassera. Et en attendant, on leur préfère les tatouages éphémères, aussi jolis et sans engagement.
Propulsé par des amoureuses du tatouage
La tendance émerge en 2012 et fait ses premiers pas sous les yeux du grand public grâce à deux stars. Rihanna, bien connue pour son amour des tatouages – elle en a une petit quinzaine sur l’ensemble du corps – se fait tatouer sur les phalanges les mots “Thug Life“, nom du groupe du rappeur Tupac, mort en 1996.
Autre célébrité amoureuse, elle aussi, des dessins à l’encre, Lindsay Lohan, arbore à la même époque à l’intérieur de son poignet le mot “breathe” (respire). Il n’en fallait pas plus pour lancer une mode. Plus récemment Cara Delevingne, s’est fait dessiner un oiseau blanc sur un de ses doigts et la phrase “breathe deep” (respire profondément).