1. Les temps calmes

Ces temps calmes peuvent prendre la forme de rituels comme un temps de reconnexion après une longue journée (une activité d’une dizaine de minutes minimum ensemble chaque soir pour se “remplir” le seau émotionnel de chaque membre de la famille) : la lecture suivie d’un livre, une partie de jeu de société, une activité créative (peinture, argile, pâte à modeler…), un massage, un jeu sous n’importe quelle forme.

2. La communication bienveillante

Savoir que la parole est libre dans la famille participe à faire en sorte que les émotions soient exprimées, partagées et reconnues. L’écoute empathique ne vise pas à éviter les crises émotionnelles mais à permettre que les émotions soient entendues pour que les enfants se sentent aimés et acceptés inconditionnellement.

3. L’alimentation

L’alimentation des enfants a une incidence sur leur agitation et leur attention. Pour bien nourrir le cerveau des enfants, nous pouvons limiter (ou supprimer si cela est possible) les aliments industriels préparés, les apports en gras, en sucres et les aliments contenant des additifs alimentaires et conservateurs.

Pour diminuer le sucre et supprimer les sucres blancs, on peut réserver les sodas et bonbons aux grandes occasions, voire les remplacer par des boissons plus simples (faites maison comme la limonade ou le kéfir). Dans les gâteaux, on peut remplacer le sucre blanc par du miel, du sucre complet, du sirop d’agave ou de la stévia. L’aspartame est à éviter car elle peut aussi déclencher des comportements proches de l’hyperactivité.

Pour supprimer les produits chimiques, on peut vérifier la composition des produits alimentaires et traquer les additifs alimentaires commençant par E quelque chose. L’Union Européenne impose aux industriels la mention suivante : Ces colorants peuvent avoir un effet nuisible sur l’activité et l’attention des enfants. Sur les emballages des produits contenant du E110, E104, E122, E129, E102 et E124.

4. La qualité du sommeil

Le manque de sommeil a des conséquences sur l’humeur dans les deux jours suivants. Stéphanie Couturier conseille de :

  • Favoriser les nuits longues avec un coucher tôt, à heure fixe, y compris le week-end,
  • Prendre le temps de se connecter, s’excuser et se réconcilier avec un enfant si une dispute ou une tension est apparue dans la journée (un enfant ne peut pas s’endormir sereinement s’il perçoit une colère contre lui).

Hyperactif ?

Si votre enfant bouge beaucoup, cela ne veut pas dire qu’il est hyperactif. Peu d’enfants manifestent réellement de l’hyperactivité (de 5 % à 8 % des enfants).

L’hyperactivité est souvent accompagnée d’impulsivité et de difficulté d’attention. Si vous croyez que votre enfant souffre d’hyperactivité, parlez-en à son médecin, qui saura vous guider vers des solutions susceptibles de l’aider.