Personne ne manque une occasion de faire une grasse matinée ou de rester plus longtemps sous la couette pour rattraper la fatigue accumulée durant la semaine ou son manque de sommeil. Pourtant, désolée de vous l’apprendre mais un trop plein de sommeil peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.
Les risques cardiovasculaires
Si notre corps commence à avoir besoin d’un temps de repos supérieur à 9 heures de sommeil, il essaye peut-être de nous communiquer quelque chose. Trop dormir n’est pas un problème en soi, mais il peut indiquer que le sommeil est devenu inefficace et que notre santé est en danger.
De plus en plus d’études ont mis en relation l’excès de sommeil à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Si vous remarquez une fatigue inhabituelle malgré vos nuits à rallonge, il est sûrement temps de prendre soin de votre cœur.
Les risques de maux de tête
Il peut arriver après une longue sieste ou une nuit de plus de 9 heures qu’on se réveille avec une sensation de brouillard dans la tête, voire de véritable douleur. La meilleure façon de l’éviter consiste à établir une routine du sommeil régulière en essayant de se coucher et de se réveiller à peu près à la même heure chaque jour, même le week-end.
Les risques d’obésité et diabète
La prise de poids fait également partie des facteurs associés à de grandes quantités de sommeil. Bien dormir est essentiel pour le fonctionnement de l’organisme, mais lorsqu’on passe beaucoup de temps au lit, le corps ne brûle pas d’énergie.
Des études ont établi une association à la fois de cause et d’effet entre les risques d’obésité et de diabète et l’excès de sommeil. D’autres recherches sont nécessaires pour mieux comprendre ce mécanisme, mais les scientifiques soupçonnent un lien entre le sommeil et les niveaux de sucre dans le sang.
Trop dormir entraînerait une dépression
La dépression et le sommeil sont étroitement liés. Le fait d’avoir des problèmes non résolus dans votre vie pourrait être l’une des raisons pour lesquelles vous hésitez à vous lever. En effet, les personnes déprimées peuvent utiliser le sommeil comme un mécanisme d’évasion ou d’adaptation et rester au lit plus longtemps.