La dépression post-partum est une maladie qui touche de nombreuses personnes après la naissance d’un enfant. Pour rappel, la dépression correspond à un syndrome dépressif qui se prolonge. Nous sommes tous susceptibles d’en être atteint. La dépression post-partum peut se déclencher durant toute l’année qui suit une naissance.

Comment différencier la dépression post-partum et le baby blues ?

Il est tout à fait normal pour de nombreuses femmes de vivre ce que l’on appelle communément le « baby blues » au cours de la première semaine suivant l’accouchement. Cela peut durer de quelques jours à une semaine environ. Les symptômes sont souvent une forte émotivité qui se traduit par de l’irritabilité, de la susceptibilité, une mauvaise humeur ou encore de l’anxiété.

Le baby blues se différencie surtout par sa cause. Après l’accouchement, la femme ressent une brutale chute d’hormones. Les émotions sont donc plus instables pendant quelques jours.

En revanche, si vous n’avez toujours pas le moral ou que vous vous sentez constamment déprimée après 2 semaines, cela peut être un signe de dépression post-partum.

La psychothérapie 

La thérapie conjointe de la mère et son bébé avec un psychothérapeute est la meilleure solution. La thérapie peut s’étendre de 8 à 10 semaines.

Lors de ces séances, la thérapeute va désamorcer le conflit qui lie la mère à l’enfant, souvent par un retour dans le passé et ses possibles conflits avec sa lignée maternelle. La thérapie va permettre la restauration d’une relation mère-enfant. 

Les unités parents-enfants 

En France, il existe une vingtaine d’unités parents-enfants ; les mères peuvent y être hospitalisées à temps complet ou juste pour la journée. Dans ces unités, une équipe de soignants composée de pédopsychiatres, psychologues, puéricultrices et infirmières effectuent un travail pour permettre à la mère de reprendre confiance en elle, afin de soutenir le lien avec son enfant. Un lien d’attachement nécessaire à son développement durant ses premiers mois de vie. 

Les interventions à domicile

Certaines unités parents-enfant ont mis en place un système de soins psychologiques à domicile pour pallier le manque de places des unités parents-enfants. Ces soins sont effectués par une infirmière qui établit un travail psychologique avec la mère, et surveille la santé et les besoins du bébé. Cette aide à domicile permet aux femmes de reprendre confiance en elle.