Pour certaines personnes, se ronger les ongles semble si naturel qu’il est difficile de déterminer quand et pourquoi cette habitude a commencé. Cette mauvaise habitude est généralement due à deux choses : l’anxiété ou l’ennui. En effet, se ronger les ongles peut être ressenti comme un soulagement ou un signe d’accomplissement. Cela permet à une personne de se décharger de son excès d’énergie ou de son énergie nerveuse d’une manière socialement appropriée.

Les dangers

Les ongles sont l’environnement idéal pour que les bactéries se développent et prolifèrent. C’est d’ailleurs l’endroit préféré des bactéries potentiellement pathogènes comme la E.coli et la Salmonelle.

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Lorsqu’on se ronge les ongles, ces bactéries se logent premièrement dans la bouche puis dans le reste de l’organisme. Elles vont donc commencer à attaquer et à créer des infections. De fait, les ongles sont deux fois plus sales que les doigts. Ils sont par conséquent plus difficiles à nettoyer et constituent un logement parfait pour les bactéries.

1. Identifiez le déclencheur

Tout d’abord, demandez-vous quelle est la racine du problème. Ensuite, décidez ce qui peut être fait pour mettre fin physiquement au comportement. L’ennui et des facteurs de stress spécifiques comme le fait d’être en retard, de passer des tests ou de vivre certaines situations sociales sont tous des déclencheurs potentiels.

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Une personne qui se ronge les ongles doit être consciente et très consciente des situations susceptibles d’inciter à se ronger les ongles. Elle doit ensuite disposer d’un plan de prévention des réactions.

2. Trouver un comportement de remplacement positif

Une fois que vous avez identifié vos déclencheurs de rongement des ongles, il est important de choisir un “comportement de remplacement” qui remplacera le fait de vous ronger les ongles. Cela peut aller de manger ou de méditer à trouver un autre objet à toucher. Si vous avez tendance à vous ronger les ongles lorsque vous avez faim, ayez sous la main beaucoup de bâtonnets de carottes, de céleri cru ou de menthes.

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Si vous vous rongez les ongles lorsque vous êtes stressé, elle recommande d’avoir un collier de perles ou un autre objet physique que vous pouvez toucher avec vos doigts pour libérer l’énergie accumulée. Si vous optez systématiquement pour ces méthodes, elles remplaceront avantageusement le rongement des ongles en cas de déclenchement.

3. Pratiquez la respiration

Si vous sentez que vous devenez anxieux, concentrez-vous sur votre respiration pour stopper l’anxiété dans sa course – et éventuellement vous empêcher de vous ronger les ongles. Apprenez un schéma respiratoire pour que votre esprit se concentre plutôt sur ce schéma.

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Plus vous serez conscient de vos états de stress ou d’anxiété et utiliserez consciemment la respiration pour réduire votre stress et votre anxiété, moins vous serez enclin à vous ronger les ongles.

4. Mettez du vernis à ongles

En plus d’apprendre à gérer vos déclencheurs de manière saine, l’un des meilleurs moyens de vous empêcher physiquement de vous ronger les ongles est de les peindre – si vous avez investi du temps, des efforts et de l’argent pour vous faire belle, vous serez moins enclin à vous ronger les ongles.

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Qui voudrait gâcher une manucure parfaitement bonne ? Si les préoccupations esthétiques ne font pas l’affaire, vous pouvez essayer un vernis à ongles au goût amer qui aura un goût terrible pour essayer de vous débarrasser de cette habitude.

5. Examinez s’il y a un problème plus important en jeu

Si se ronger les ongles est une habitude constante et que ces conseils n’ont pas fait l’affaire, demandez-vous si un problème plus important n’y contribue pas. L’onychophagie appartient à la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs et des troubles connexes.

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D’autres troubles connexes sont l’excoriation et la trichotillomanie. Des traitements comme la thérapie cognitivo-comportementale et certains types de médicaments sont utiles pour traiter ce type de troubles. Donc, si vous pensez qu’une thérapie et/ou des médicaments pourraient vous aider à gérer ce problème, parlez-en à votre médecin.