Tolérance à la douleur

Si vous êtes une personne rousse, vous n’avez pas obtenu la couleur de votre chevelure de vos parents ! Par contre, vous avez obtenu une capacité à résister à la douleur poignante mieux que les personnes aux chevelures blondes et brunes. Dans une série d’études, des chercheurs ont injecté à la capsaïcine, la composante active du piment, à certains cobayes et ont constaté que les personnes rousses étaient moins sensibles à ce type de douleur.

Pour cette raison, ils peuvent mieux tolérer les aliments épicés ainsi que l’inconfort d’une piqûre d’épingle. Cependant, d’autres recherches suggèrent que les 2% des personnes rousses dans le monde sont plus sensibles au froid et moins sensibles aux anesthésiques injectables.

Éternuer au soleil

Le prix pour le trait héréditaire le plus spécial revient au syndrome ACHOO. Selon le National Center for Biotechnology Information, les personnes affectées éternuent lorsqu’elles voient soudainement des lumières vives.

Donc, si vous êtes dans un cinéma sombre et que vous sortez ensuite dans un hall bien éclairé, à vos souhaits ! Le syndrome ACHOO est prédominant, donc si l’un de vos parents en est atteint, vous avez également 50% de chances de l’avoir.

Un amour (ou une haine) pour le sport

Vous vous sentez bien lorsque vous avez terminé votre séance de sport ? Non ? Cela peut être dans vos gènes. Les chercheurs ont tenté d’identifier les gènes spécifiques qui influencent l’intérêt pour l’activité physique. Des chercheurs ont proposé des résultats préliminaires suggérant que les gens pourraient avoir un gène qui interfère avec la libération de dopamine, le neurotransmetteur de bien-être qui régule les centres de plaisir et de récompense de votre cerveau. Ce gène et la personnalité d’un individu affectent l’envie naturelle d’une personne d’être active ou non.

Mais cela ne vous donne pas d’excuse pour éviter la salle de sport ! Même si vous n’avez pas les traits héréditaires qui vous prédisposent à aimer vous entraîner, vous pouvez toujours développer un amour de l’exercice, même avec une inclination génétique inverse. Trouvez une activité que vous aimez et trouvez d’autres personnes qui le feront avec vous pour vous encourager.

Obsession au café

Cet héritage pourrait vous coûter beaucoup d’argent au cours de votre vie. Croyez-le ou non, un amour du café – ou plus précisément, la façon dont votre corps métabolise la caféine – peut être transmis par la génétique. Des chercheurs ont comparé les buveurs de café en Italie et aux Pays-Bas et ont constaté que ceux qui avaient un gène PDSS2 plus développé déclaraient boire moins de café.

Ils théorisent que ces personnes métabolisent la caféine plus lentement et ont donc besoin d’en boire moins pour se sentir heureuses et éveillées.

Pessimiste ou optimiste

Si vous n’êtes pas toujours optimiste, votre gène OXTR pourrait être responsable. Ce dernier affecte le récepteur de l’ocytocine, l’hormone de l’amour, de l’épanouissement, de l’attachement et du développement de l’être humain.

Selon une étude, les personnes présentant une certaine variation de ce gène « étaient moins optimistes », avaient une estime de soi plus faible et ressentaient « moins de maîtrise personnelle » que les personnes présentant une variation tierce. Cela dit, bien que cet optimisme ou pessimisme hérité puisse influencer votre vision de la vie, ce n’est évidemment pas le seul facteur déterminant.

Insomnie

Vos nuits agitées pourraient ne pas être simplement le symptôme de vos journées stressantes. L’insomnie sévit souvent dans les familles et une équipe internationale de chercheurs a d’ailleurs récemment identifié sept gènes qui mettent les personnes à risque d’insomnie.

Ils ont également trouvé un fort chevauchement génétique avec les troubles anxieux, la dépression et le nervosisme. Peut-être dormirez-vous mieux ce soir sachant cela ? En effet, tout n’est pas dans votre tête !